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Même les méchants rêvent d'amour... Anne-Gaëlle HUON

  • claudiesjournal
  • 23 sept. 2020
  • 2 min de lecture


Après avoir été immergée dans le monde magique d’Harry Potter, j’avais besoin d’une lecture douce et feel good, c’est pour ça que je me suis tournée vers Même les méchants rêvent d’amour d’Anne-Gaëlle HUON.

Dans ce roman, on suit Jeannine, une femme de 89 ans, qui malheureusement commence à perdre la mémoire. Mais elle est bien décidée à ne pas se laisser faire, et commence donc à écrire dans un carnet ses souvenirs les plus lointains, mais elle y consigne également des listes en tout genre, ainsi que des lettres. Lorsque Julia, sa petite fille, vient la retrouver en Provence, elle tombe sur ce carnet, et sur toutes ces choses que sa grand-mère n’avait jamais osé lui dire.

J’étais déjà très tentée par les romans d’Anne-Gaëlle HUON, dans le même style que ceux de Virginie Grimaldi et Aurélie Valognes, j’ai donc sauté le pas avec Même les méchants rêvent d’amour. Je suis d’abord tombée amoureuse de ce titre ; car même si nous ne sommes pas censés juger un livre à sa couverture, j’avoue que je suis toujours très influencée par les couvertures et les titres à l’heure de mes achats livresques. Celui-là m’a beaucoup intrigué, je me suis donc lancée !

Pour commencer, j’ai adoré l’alternance entre le passé de Jeannine, le présent de Julia, les différentes listes de Jeannine, et même le point de vue de Zerbino, le chien d’Antoine. J’ai trouvé que cela donnait beaucoup de rythme à ma lecture, cela apportait également une touche de suspense, notamment par rapport au passé de Jeannine. J’étais tellement captivée, et je voulais tellement connaître la suite à chaque fois, que je l’ai pratiquement lu d’une traite.

Il est ensuite nécessaire de parler des personnages ! Je me suis attachée à tous les personnages sans exception : la douceur de Jeannine, les doutes de Julia, le grain de folie de Félix, les mystères d’Antoine, la joie de vivre de Zerbino. Je me suis également attachée aux pensionnaires ; Gisèle la mamie moderne, Pierrot et Fernand, les papys farceurs, Madeleine et sa passion pour le tricot. J’ai même fini par apprécier Lucienne à la fin, alors que cela n’était pas gagné d’avance.

J’ai été très touchée par le thème principal du roman ; l’Alzheimer. Je trouve que l’auteure aborde avec délicatesse, mais avec précision également, ce thème. Nous voyons du point de vue de Jeannine qu’il est dur de faire face à cette maladie, et nous comprenons mieux également ce que ressentent les personnes touchées. Mais le roman ne parle pas seulement de cette maladie ; il prône également l’acceptation de soi et la confiance en soi, grâce à The Fabulous Gatsby et Lulu Béguin !

J’ai donc adoré ce roman du début à la fin, et l’histoire n’en est que plus belle lorsqu’on sait que l’auteure s’est inspirée de sa propre vie pour l’écrire. Je conseille donc cette douce histoire à tout le monde, je suis certaine que, comme moi, vous serez transportés. Je vous souhaite une belle lecture

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